16me juin 2017 - 17:00 - Opéra-Théâtre de Metz Métropole
Opéra de Jacques Offenbach
Direction musicale - Jacques Mercier
Mise en scène - Paul-Émile Fourny
CLASSIQUENEWS.COM - le 19me juin 2017
[…] Jordanka Milkova est la révélation de ces Contes d’Hoffmann. Si Offenbach lui accorde peu d’airs (deux pour la Muse, un pour Nicklausse), les récitatifs, les dialogues et ensembles abondent. La mezzo bulgare, dont le français est irréprochable, fait montre de toutes ses qualités vocales et dramatiques tout au long de l’ouvrage. La tessiture est large, avec des graves sonores et des aigus aisés, voix solide avec une belle conduite et une ligne qui n’appellent que des louanges. La légèreté, la vivacité espiègle de l’ange gardien d’Hoffmann sont parfaitement traduits. Un grand bravo!
Albert Dacheux
Forumopera.com - le 20me juin 2017
Gloire à la Muse et aux seconds rôles!
[…] La Muse, on le sait, protège et accompagne Hoffmann, qu’elle chérit, sous la forme de son ami Nicklausse. Ce ne sont pas un second rôle, la présente scénique et l’activité vocale en attestent. S’il n’était qu’un nom à retenir de cette soirée, c’est bien celui de Jordanka Milkova, un vrai mezzo qui sait se faire légère. Les deux petits couplets d’«Une poupée aux yeux d’émail» sont ravissants. Par-delà la figure attachante du livret, nous avons une vérité vocale et dramatique. Avec de solides graves, charnus en Muse, puis légère, mutine, espiègle en Nicklausse, elle attrape ses aigus avec aisance dans l’air du Coq. Elle excelle dans les récitatifs, vivants, naturels. On croit revoir et écouter Ann Murray. Son «Vois sous l’archet frémissant» est remarquable, soutenu par un orchestre aux belles couleurs.
Yvan Beuvard